PERSONNES CELEBRES

Philippe de Remy(vers 1215-1265) bailli de Gatinais, il écrivit plusieurs ouvrages dont un roman courtois « Jehan et Blonde », un récit imaginaire « la Manekine », et d’autres œuvres qui par chance ont pu parvenir parmi nous. Petit seigneur local, Philippe de Rémy traite dans ses romans un idéal chevaleresque, où les valeurs morales sont finalement récompensées après bien des épreuves.


Philippe de Beaumanoir , (1250-1296) juriste, conseiller du Roi, et auteur des premières ‘coutumes du Beauvaisis’. C’est un des tous premiers ouvrages de jurisprudence.

Ces recueils de lois permettaient de rendre une meilleure justice, une justice moins dépendante du pouvoir féodal.

Il fut successivement Bailli de Clermont, de Saintonge, de Vermandois, de Touraine puis de Senlis.

Il fut le bâtisseur du château de l’abbaye royale du Moncel, où deux tours et une porte sont encore visibles. Les fondations ont été récemment dégagées.


A.Ravaud (1600-1646), poète réputé en son temps. Ses plus grandes œuvres sont écrites en vers latins. Il les signe Abraham de Remy (Abrahami REMMII).

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Ci contre, la page de garde d’un de ses recueils de poèmes.

A sa mort, il fit un leg important en faveur de la restauration et de l’embellissement de l’église de Remy.

Son monument funéraire fut longtemps visible dans l’église. Malheureusement, les siècles ne nous ont pas laissé de témoignages de celui-ci.


Bourdon de l’Oise (1758-1799), très actif député de l’Oise pendant la Révolution française. Après avoir été député à la Convention et contribué puissamment à la chute de Robespierre, il est lui-même exilé en Guyane où il meurt.

Il est né à Rouy-le-Grand (80), mais passe sa jeunesse à Rémy.
Il est successivement procureur au parlement de Paris, membre du Conseil général de la commune de Paris.
En septembre 1792, il est élu député de l’Oise à la Convention. A l’assemblée, il contribue à la chute de Robespierre.
Après le 9 thermidor (chute de Robespierre), il est membre du Comité de sûreté générale, puis président de la Convention (1795). Sous le Directoire, il est à nouveau élu député.

Condamné à la déportation à la suite du coup d’état du 04 septembre 1797, il meurt en Guyane, peu après son arrivée.